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Amitié
Combien de temps faut-il pour conquérir le coeur
D’une personne afin de s’en faire un ami ?
Combien de mois, de jours et d’heures
Faut-il pour transformer en amour une simple camaraderie ?
Un ami aime tout le temps,
Dans la joie et la peine,
Surtout dans le chagrin et les tourments !!
En lui on ne trouve pas de haine…
Seul le temps peut accoucher d’une telle fidélité !
Oh amitié ! Quelle ivresse !!!
Que ton goût est agréable, Amitié tant convoitée,
Plus douce qu’une caresse…
Je te recherche avidement
Comme un chercheur d’or inassouvi !
Je ne serai pas absent,
Lorsque tu m’appelleras pour la vie !
Je te promet de te rendre abondamment
Toute la générosité que tu montreras à mon égard.
Je te promets de t’aimer éternellement !
Les preuves de mon amitié ne seront pas rares !!
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Le train de la mort
On m’avait dit que ce serait un beau voyage
Et que nous croiserions beaucoup de gens intéressants.
Nous ne devions pas prendre trop de bagages,
Tout serait prévu en arrivant.
D’étranges personnages vinrent nous chercher
Afin de nous conduire à la gare.
Ils nous accompagnèrent sans broncher,
De sourires ils étaient avares.
Quand je vis le train, je me demandai…
Pourquoi il n’y avait aucune fenêtre aux wagons !
Je ne pouvais m’empêcher d’être angoissée,
Je ressentis soudain un forte impression d’abandon.
Quand je fus poussée dans le compartiment,
Je compris que ce voyage ne serait pas si merveilleux,
Que pour moi et les autres voyageurs ça ne serait pas un amusement !
La dernière chose que je vis fut la frayeur qu’il y avait dans leurs yeux.
Puis les portes furent fermées et la lumière fit place à l’obscurité.
Combien de temps allions-nous rester debout,
Pressés l’un contre l’autre à sangloter ?
Envers mes tortionnaires je ressentis soudain un immense dégoût…
Je m’étais endormis d’épuisement quand des cris déchirants
Me firent sursauter : « Mon bébé ! Mon bébé ! » cria une femme.
Mes entrailles se nouèrent si forts que je ne pus retenir mes gémissements !
Mon Dieu, je t’en prie n’abandonne pas nos âmes !
Quand les portes s’ouvrirent enfin, j’eu à peine la force de bouger.
Mes yeux s’accoutumèrent à peine à la lumière,
Que je sentis des bras puissants me soulever,
Et me déposer brusquement sur une civière…
Je compris bien plus tard que je devais ma survie à la femme d’un chef allemand
Qui avait besoin d’une domestique pour être servie…
Puis un jour ils désertèrent tous le camp !
Et je compris à ce moment là que tout était enfin fini…
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Je suis ta conscience (acrostiche)
Avance un peu vers moi !
Bien plus ! N’aies pas peur !
Comment peux-tu douter de moi ?
De loin, je suis ta meilleure amie !
Entends-tu ma voix ?
Fie-toi en moi sans hésitation,
Gare aux chants trompeurs
Hâte toi de les fuir !
Implore moi plutôt de rester toujours à tes côtés,
Jamais je ne te quitterai
Kit de ta connaissance intérieure et de ton cœur je suis,
Laisse moi donc te posséder, t’envahir,
Même si tu n’en as pas toujours envie !!
N’oublie pas toutes les fois où je suis intervenue !
Obéir à la sagesse n’est pas toujours facile !
Pouvoir perfide de la tentation à faire le mal,
Que faire face à lui ?
Reste solide, n’abandonne pas si vite,
Seul toi-même sera capable de gagner !
Traître est le cœur, souviens t’en !
Uni à lui, je peux tout changer,
Vivre ! Oui rejette la mort, prends le
Wagon de la vie sans hésiter, sonde aux rayons
X jusqu’aux plus profond de tes entrailles !
Y trouveras-tu la réponse ?
Zapperais-tu ta conscience ?
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